Jutta Sturm, pilote depuis 1974 et championne de la discipline, en parle d’ailleurs avec une certaine poésie : « ne faire qu’un avec son avion, sentir les courants, suscite une forme d’exaltation. De nos jours, on parle beaucoup de bien-être, d’écologie et de confiance en soi, et en cela, c’est le sport idéal ». Pour Sylvie Windenberger-Hobert, pilote elle aussi depuis vingt-quatre ans, c’est surtout un sport féminin : « Le vol à voile fait appel à beaucoup de psychologie, oblige à prendre des décisions, à s’affirmer ». Emmanuelle Tosch est venue avec des copines. À la veille de ses 37 ans, elle descend, enchantée de son premier vol : « J’ai adoré ! La vue panoramique est magnifique, mais en plus on m’a expliqué tous les instruments du tableau de bord ! Les turbulences m’ont fait ressentir des papillons dans le ventre, comme lorsque l’on tombe amoureux. » Elle avoue être rassurée d’avoir ses amies près d’elle. « Ce n’est pas évident de vouloir tenter d’entrer dans un sport essentiellement masculin, alors à plusieurs, c’est plus simple ». Elle a promis de revenir essayer un vol un peu plus long lors d’une journée « premier vol », qui permet de découvrir l’esprit d’équipe et toute la logistique nécessaire.

SE RENSEIGNER Centre de vol en planeur CICVVA. Tél. : 03.89.41.95.03 ou 06.16.77.15.08.

Athénaïs Boge

Article paru dans le journal L'Alsace - Photo Athénaïs Boge
Edition du lun 25 juin 2012
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