A la conquête du ciel

L’aérodrome de Colmar a organisé ce week-end ses 4es portes ouvertes. Au programme : expositions des appareils, rencontre avec des professionnels et surtout des baptêmes de l’air.

 

Durant tout le week-end , les visiteurs ont pu admirer les avions, ULM, planeurs et hélicoptères de l’aérodrome de Colmar. Grande première pour cette 4e édition des portes ouvertes, des militaires du 1er régiment d’hélicoptères de combat (RHC) situé à Phalsbourg sont venus avec un de leurs engins. Certains chanceux ont même pu s’installer à bord.

 

Le centre de recrutement de l’armée de l’air du Haut-Rhin était également présent pour renseigner les intéressés sur les métiers et carrières dans cette filière.

 

La tête dans les nuages pour le petit Maxime

 

Pendant deux jours, il a été possible d’effectuer son baptême de l’air en avion pour 49 € par personne. Les baptisés ont pu effectuer un vol de découverte d’une durée d’environ 30 minutes dans la région de Colmar. Dominique et son fils Maxime, 7 ans, viennent tout juste de remettre pied à terre. Si c’était une première pour le petit garçon qui a encore la tête dans les nuages, son papa est un habitué des airs. « Je fais du paramoteur donc je connais. Mais je ne peux pas encore emmener mon fils, donc ce week-end c’est vraiment l’occasion de lui faire faire son baptême de l’air. Surtout à ce prix ! »

 

42 000 licenciés

 

Un peu plus loin, Sylvie Windenberger-Hober, vice-présidente du club planeurs de l’aérodrome a présenté sa discipline. « Malheureusement, on ne propose pas de baptême en planeur. Les conditions météo ne s’y prêtent pas. »

 

Hier après-midi, l’aérodrome a accueilli les 32 candidates à l’élection de Miss Alsace. « Le but des portes ouvertes, c’est aussi de faire découvrir et de renseigner sur les formations en vol dispensées ici pour devenir pilote de loisir », a souligné le président de l’aéroclub, Stéphane Wagner. L’occasion de venir grossir les rangs des 42 000 licenciés de France à la fédération française aéronautique.

 

Article paru dans le journal DNA
Edition du lun. 2 mai 2016