On se souvient du tollé quasi-général soulevé en 2004-2005 par le maire de Colmar, Gilbert Meyer, qui laissait entendre qu’il souhaitait la fermeture de l’aérodrome. Et puis progressivement l’idée s’est évaporée, sous la pression des acteurs socio-économiques.

Et si cette décision avait finalement été prise, on se demande si Colmar aurait pu accueillir aussi aisément d’aussi grandes et aussi puissantes personnalités politiques. À commencer par Nicolas Sarkozy dont l’appareil présidentiel s’est bel et bien posé le 8 mai à Colmar et non pas à Meyenheim. Hervé Morin, également, a profité de l’opportunité pour rentrer mercredi à Paris en décollant de cet aérodrome. Personne aujourd’hui ne semble plus douter de son utilité, les politiques compris.

Article paru dans la rubrique "Rapportages" du journal L'Alsace
Edition du sam. 29 mai 2010
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